LA SOLIDARITE, UN DEVOIR SACRE, COMME LE RAPPELLE SEGOLENE ROYAL, PAS UN FARDEAU M. SARKOZY

La solidarité est un devoir sacré, pas une marchandise M. Sarkozy, à commencer par la Santé.

DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN DE L'AN I

"Les secours publics sont une dette sacrée.

La société doit la subsistance aux citoyen  malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler."

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen

de l'an I, 24 juin 1793

art. 21

SEGOLENE ROYAL

"Il ne faut pas glisser vers une Sécurité sociale à deux vitesses mais rebâtir entre les usagers, les professionnels de la santé et les financeurs un contrat social fort, modernisé et bien géré.

[...]

Je propose donc dans mon pacte présidentiel des politiques volontaires de prévention, des moyens renforcés pour la médecine scolaire et la médecine du travail, un fiancement pérenne de l'hôpital public et la création de dispensaires de proximité pour assurer l'égal accès aux soins sur tout le territoire."

Ségolène Royal,

Maintenant,

Ségolène Royal répond à Marie-Françoise Colombani

M. Sarkozy, en proposant un système de franchises, soit un pallier en dessous-duquel l'assurance maladie -la solidarité nationale- ne remboursera plus les soins, vous bafouez ce principe fondamental de solidarité qui a fait la grandeur de la République et permet à tous les Français d'avoir accès à des soins d'excellence.

M. Sarkozy veut mettre en place un système de santé à plusieurs vitesses, au détriment des plus démunis évidemment. 

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L'égal accès aux soins fait partie intégrante de notre pacte social et républicain, comme l'a rappelé Ségolène Royal.

Ségolène Royal rencontre les médecins
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Plutôt que de livrer les Français aux assurances privées et au capitalisme financiarisé, il serait temps, comme le prône votre adversaire à la Présidentielle, d'agir en amont et à long terme à la fois sur les causes de la consommation effrénée de médicaments dans notre pays. Sur les causes environnementales, sociales aussi, nutritionnelles etc., de la dégradation de la santé des Français.

De même qu'il sera nécessaire de trouver de diversifier les financements de la Sécurité sociale, la pyramide des âges pointant l'inévitable vieillissement de la population.

Il en va de l'honneur de la République démocratique et sociale que vous êtes censée présider, défendre pour le monde et pour son peuple.

Il en va de la tradition médicale, laquelle depuis Hippocrate, ne saurait tolérer la préemption par les "riches" de l'assurance d'une vie plus longue et plus douce.