BFM TV invite Ségolène Royal : COVID-19 et changement climatique, New Deal vert, etc. Degré 0 du journalisme...

La "croissance verte" : Ségolène Royal la défend dans le monde depuis 30 ans...

Mais en 2020, BFM/TV - 1ère chaîne d'information française en continu - n'y croit toujours pas.

Et lorsquue la chaîne d'information invite l'ancienne Présidente de la Banque Publique d'Investissment (BPI), la journaliste qui la reçoit, Apolline de Malherbe n'a pas même lu au préalable son dernier ouvrage : Résilience française. Sauvons notre modèle social, éditions de L'Observatoire, 2020, Paris, avant de l'inviter…

Son équipe d'"intervieweurs" non plus.

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DAVID COLON (2019)

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La techinique de la simplification consiste à réduire les faits au bien ou au mal [ et à offrir ] des interprétations simplifiées d'événements, de conceptd ou de personnalités.

La sumplification s'accompagne souvent du grossisement c'est-à-à-dire du fait de mettre en avant [...] des citations même détachées de leur contexte, allant dans le sens recherché."

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Propagande. La manipulation de masse dans le monde contemporain, éditions Belin, Collection Histoire, 2019

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BFM POLITIQUE

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DAVID DOUKHAN, gérant de l'entreprise Noa, (Le chiffre d'affaires de la société n'est pas communiqué), extrêment grave :

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"Ségolène Royal, vous venez de tracer, de décrire la situation économique telle que vous la percevez, telle de très nombreux économistes la perçoivent et nous l'annoncent.

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Dans ce contexte, Ségolène Royal, l'écologie peut-elle rester une priorité des politiques publiques ou bien est-ce qu'i' faut d'abord relancer la machine, mettre le paquet sur l'économie et une fois qu'on aura r'lancé et sauvé un tout petit peu les emplois, bon allez on se remet à faire de l'écologie. La question se pose en ces termes."

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APPOLINE DE MALHERBE, éditorialiste politique (sic) et présentatrice de l'émission, ahurie

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"Pour vous, la crise saintaire est une conséquence [de la crise climatique ]?

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Pourquoi y'a eu des crises sanitaires et des virus par le passé?

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Mme de Malherbe, après avoir mélangé Association et ONG de Ségolène Royal dans sa présentation, ne comprend toujours pas !

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Pour vous le coranivrirus est lié à la destruction de la planète?"

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BFM Politique - Dimanche 17 mai 2020, Paris, France, Union Européenne

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Sommes-nous précisément sur une autre planète ou à une autre époque, celle de l'après-1945?

JEAN DE LA BRUYERE (1645-1696)

" Le sublime du nouvelliste est le raisonnement creux sur la politique."

Jean de la Bruyère, Les Caractères ou Les Moeurs de ce siècle,

chez Estienne de Michallet, Premier imprimeur du Roy,

1688, Paris.

SEGOLENE ROYAL (1992)

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"Cette Convention [ sur l'interdiction de la pollution dans l'Atlantique du Nord-Est ] va entraîner certes des investissements importants pour nos industriels et pour nos pays.

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Mais nous sommes tous aussi conscients que lorsque nous faisons des efforts et que nous renforçons les normes, que nous savons précisément bien anticiper ce type de contraintes, nous pouvons aussi mettre en place une industrie de l'Environnement qui est créatrice d'emplois".

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"Discours de Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement",

lors de la Convention internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est,

Paris, 22 juin 1992.

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17 mai 2020 : l'élite du "journalisme politique français" interrogeant, crédule, Ségolène Royal, Présidente de l'association "Désirs de France. Avenir de la Planète" et de l'ONG "Désirs d'avenir pour la Planète", mettait en doute :

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- le lien entre destruction mondialisée de la Planète et multiplication des crises globales sanitaires

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- la capacité de la résilience écologique comme facteur de croissance économique, surtout post-covid-19 (niveau Wikipédia mais attention en anglais s'il-vous plaît !)

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- le facteur majeur de l'intégration à la croissance, en amont, du facteur Environnement

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- et donc, pour résumer l'existence même d'une "croissance verte"!

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La journaliste en charge de cette émission politique, cessons de nous taire et ne lui en voulons pas, s'appelle : Apolline de Malherbe.

Titulaire d'un diplôme de Sociologie politique.

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A visionner l'entretien, ni elle-même, ni ses équipes, n'ont lu le livre de leur invitée (ne seraient-ce que des fiches préparées par leurs stagiaires...) avant de l'interroger.

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SEGOLENE ROYAL

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"Le Green New Deal, c'est ce vaste plan d'infrastructures qui permettrait aux Etats-Unis d'êtres prospères et à la planète d'être mieux protégée.

C'est "une nouvelle mobilisation nationale, sociale, industrielle, économique jamais vue depuis la Seconde guerre mondiale [ et ] une opportunité historique de créer des millions d'emplois bien payés" tout en contrant les injustices climatiques."

"Résilience française. Sauvons notre modèle social", éditions de l'Observatoire, Paris, 2020.

Par charité, nous allons même indiquer en majuscules les pages de ce livre à consulter pour la rédaction politique de BFM/TV : PAGES 222 à 226.

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Par ailleurs, ils paraissent ne pas maîtriser pas les sujets suivants :

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- ni "croissance verte"

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- ni "plan de relance économique", ni keynésianisme (niveau lycée) - ne parlons pas de colbertisme !

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Les Premières créations des Places royales par l'Etat, prémice du colbertisme

Les Grands Travaux en France, de Louis XIV à François Mitterrand, investissement économique, service public, rayonnement culturel et politique, développement tourisitique

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- ni encore moins de "Plan de relance économique vert" ou "Grenn New Deal" ou Pacte vert (niveau Wikipédia).

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Visionner une vidéo de MédiaPart pourrait peut-être les y aider?

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Révolution que, personnellement, j'appellerais "Green Social, Human and Web New Deal" : un plan de relance économique, préparé en amont par une un puissance politique démocratique et républicaine anticipatrice ("l'Etat-Préventif "conceptualisé par Ségolène Royal en 2008, cf. Si la gauche veut des idées, avec le sociologue Alain Touraine et mis en place en Poitou-Charentes).

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A savoir : un New Deal vert, social et solidaire fondé sur le nouvel univers cybernétique relançant ce que j'ai appelé ici il y a 10 ans la "créa-sens", nouvelle croissance supposant :

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- consultations démocratiques directes, dialogue associatif, social, syndical, inter-partis politiques, prise en compte des collectivités locales et de la dimension internationale, européenne et mondiale

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- association du monde de la recherche, des forces économiques, des micro-, petites et moyennes entreprises "glocales" non délocalisables, éco-responsables et respectant au mieux les conditions et le "dialogue social" en leur sein, la participation !

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- réduction de la fracture sociale numérique et au préalable linguistique voire lecturale ou alphabétique

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- rédaction, synthèses et ajointement

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- intégration au cap fixé par les décisionnaires élus, politiques

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- passage devant toutes les assemblées et vote de la Loi

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- mises en application réajustables

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- l'économie verte, solidaire et de haute technologie

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Et d'exiger, s'agissant du post-civid-19 :

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- un bilan du télétravail

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- des circuits courts, BetoBe inter-régional et non délocalisable

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- des économies circulaires et collaboratives

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- le redéploiement de la puissance d'un Etat-Préventif

- le conditionnement à des obligations légales d'intérêt général de tout renflouement par les contribuables des banques et grandes entreprises

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- une révolution des tarifications bancaires

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- une coopération glocale des savoir-faire et modes de production locaux

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- la taxation des flux financiers

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- la réunification de l'Union européenne?, etc., etc.

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Apolline de Malherbe ou le symbole du retard philosophico-politique de l'Université française sur ce sujet? 

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De l'effondrement de son métier…

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De sa course au buzz et à l'audience chiffrée, partie prenante de ce même capitalisme de la séduction (C.f. Michel Clouscard, "Le Capitalisme de la séduction : Critique de la social-démocratie libertaire", éditions sociales/Problèmes, Paris, 1981), produisant de la bêtise globalisée.

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Peut-être la solution, d'après BFM.TV, serait-elle d'en revenir à la Révolution industrielle du XIXe siècle?

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Arguant qu'il y a "toujours eu des pandémies", Apolline de Malherbe, ignorant que l'histoire ne se pépète pas, ne sait pas qu'à l'époque de la pandémie de la peste à Marseille (170-1722) par exemple, l'homme n'était pas encore capable, comme depuis la moitié du XXe siècle, via l'usage de la bombe atomique de détruire, en appuyant sur un bouton, la planète Terre, habitacle de ce qu'on appelle l'Humanité, ainsi que de la biodiversité dont elle est née...

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Que les camps d'extermination n'étaient pas crées et le "crime contre l'Humanité" pas encore institué?

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"L'" homme, écrivait déjà Hannah Arendt, à la fin des années 1950, pour le meilleur et pour le pire, est devenu un espèce d'être "supra-terrestre" qui "sans se tenir réellement dans ce point dont rêvait Archimède [...] a trouvé les moyens d'agir sur la Terre et dans la nature terrestre comme [ s'il en disposait de l'extérieur ] au risque mêle de mette en danger le processus naturel de la vie  [ en exposant la Terre ] à des forces cosmiques, universelles, étrangères à l'économie de la nature", in "Condition de l'homme moderne", University of Chicago Press, Chicago, 1958.

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S'inquiétant à la fois des conséquences de la fission nucléaire comme de l'introduction de produits chimiques pour développer l'agriculture extensive, ce qui allait produire des dégâts "irréversibles".

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HANNAH ARENDT (1906-1975)

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"Nous avons capté la nature dans le monde humain en tant que tel et effacé les frontières défensives entre les éléments naturels et l'artifice humain qui limitaient toutes les civilisations antérieures.

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[...]

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Agir dans la nature, transporter l'imprévisibilité humaine dans un domaine où l'on est confronté à des forces élémentaires qu'on ne sera peut-être jamais capables de contrôler sûrement est assez dangereux."

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"Le concept d'histoire" in La crise de la culture", The Viking Press, New York, 1961

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Du 28 au 30 mars 2000, lors d'un symposium tenu au Centre Georges-Pompidou de Paris, c'est le philosophe Peter Solterdijk qui, dans une tonalité heideggerienne, estimait que :

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PETER SLOTERDIJK (1947-)

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"Le monstrueux [...] présent pendant des décennies dans la situation mondiale lorsque les puissances nuclaires, dans un jeu "holicide" planétaire, s'étaient mutuellement prises en otage [...] atteint aujourd'hui un nouvel état d'agrégat par le biais de l'autre technique nucléaire, je veux parler de la technique biologique."

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in La domestication de l'être, éditions Mille et Une nuits, 2000, Paris

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A savoir que ce qu'il appelle l'"anthropotechnique" : les nouvelles sciences appliquées pourraient - clonage et autres - affecter jusqu'à ce qu'on appelait autrefois la "nature humaine" et détruire la vie humaine, non plus de l'extérieur mais de l'intérieur.

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Il en est de la multiplication des maladies contemporaines - cancers - liées aux techniques chimico-industrielles, dont l'amiante, le glyphosate contre lequel s'est battu Ségolène Royal, ministre l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat comme comme l'usage des sacs plastiques à usage unique interdit, par son Décret n° 2016-379 du 30 mars 2016 relatif aux modalités de mise en œuvre de la limitation des sacs en matières plastiques à usage unique signé en date du 30 mai 2016.

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Alliés à la mondialisation et donc à la diffusion de ces phénomènes artificiels dans la nature elle-même, les pathologies nouvelles mortelles, les pandémies et les ethnocides via la déforestation amazoniennes - pensons au peuple Yanomani -, sont des fléaux achi-connus, dont tout un chacun, mieux que la "médio-cratie" parisianiste, a pleinement conscience.

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Alors oui.

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La Chine, dont est provenue la pandémie COVID-19, s'engage en conséquence depuis avril 2020, dans une politique globale d'urgence climatique !

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Aux pandémies et mortalités contemporaines, liées à la dégradation de la chaîne du vivant contemporaines : remèdes et résiliences d'avenir.

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Tel est le message ségolénien actuel...

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Alors triste scène médiatico-ploitico-post-universitaire, "globalisée", sans savoir à quel prix.

Faut-il en rire ou en pleurer?

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30 ans de combat pour réorienter la "croissance" en prenant en compte ces réalités dont "le quidam", rural ou citadin, étouffant voire mourant sous les feux mortels de la pollution ou des pesticides, du manque d'eau ou de sa pollution due au réchauffement climatique ainsi qu'aux méfaits de l'économie productiviste capitaliste, source d'une injustice sociale et "humaine" glocale insupportable ;

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30 ans d'action diplomatique d'une Ségolène Royal et de combats de bien d'autres à toutes les échelles, n'auront donc-ils servi à rien?

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Ou bien BFM TV réduirait-elle en fait une illustration du nouveau journalisme politique comme propogande idéologique capitaliste?

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"Accusée de soumettre le débat public à la tyrannie du direct et de la "petite phrase", la chaîne d'information créée par Alain Weill aurait, selon ses détracteurs, contribué à transformer radicalement la communication politique télévisuelle",

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comme interroge le livre de Thierry Devars, Docteur en sciences de l'information et de la communication et enseignant au CELSA, in "La politique en continu - Vers une "BFMisation" de la communication ?" éditions Les Petits Matins, Médias, Politique et Communication, Paris, 2015?

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Marketing post-capitaliste dont les origines sont malheureusement à trouver dans les techniques communicationnelles nazies : 

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FRANCOIS GUITE

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"Le nazisme représente [...] le parfait exemple de la puissance du message médiatique sur le façonnement de la pensée."

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"Les médias servent de vecteur corporatif pour la publicité qui attise les sociétés de consommation. Leur battage incessant façonne forcément les esprits et la culture. Par conséquent, dans une société qui baigne dans l’information, l’éducation aux médias, dont l’internet n’est que la plus récente itération, est incontournable. Le rapport au savoir, c’est aussi de s’interroger sur l’origine et la finalité de l’information.

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Dans bien des cas, on trouve à sa source une quête de pouvoir, fut-il individuel, politique, financier ou autre."

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Les médias et la propagande, Relief, 2 février, 2007

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A méditer...

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José-Raphaël Lévy-Cochaud

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P.S. : on notera ainsi que la dépêche AFP et BFM/TV auront ainsi résumé cet l'entretien, pourtant de qualité :

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Ce qui fera circuler par millions, algorithmes aidant, sur les réseaux sociaux : "ça y est : "Ségo la politicienne se rallie à Macron" et autres interprétations hâtives et réductrices ad macronum...