L'ASSOCIATION HARKIS ET DROITS DE L'HOMME DEMANDE LA DEMISSION DE DOMINIQUE BUSSEREAU INSULTANT LES HARKIS CONTRE ROYAL
Les harkis ont servi la France impériale d'alors, en Algérie, contre le FLN qui voulait l'indépendance de l'Algérie.
Hommage pour cela à ceux qui sont tombés au champ.
Honte à ceux qui, pour quelque raison que ce soit qui les insultent.
Ils crachent sur la pluralité de notre identité nationale, déjà en cours d'abolition par Nicolas Sarkozy.
Aujourd'hui Dominique Bussereau nommant "harkis", pour dire traîtres, les candidats démocrates, verts et non socialistes ralliés à la liste pour la campagne des Régionales menée par Ségolène Royal en Poitou-Charentes.
Bussereau: "Ségolène Royal rassemble des harkis"
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Ce faisant il resuce un vocabulaire hérité de la guerre d'Algérie et employé couramment dans les cités, parce que certains considèrent encore que les harkis, en combattant le nationalisme et l'anticolonialisme algériens avaient trahi.
Honte à un sous-ministre de la République dont les appointements et les frais divers sont payés par le peuple français qui, oui, est composé de harkis et de leurs descendants.
Honte de surcroît parce que la France de de Gaulle les avait abandonnés à leurs bourreaux en quittant feue l'Algérie française. 100 000 d'entre eux furent massacrés.
Une nouvelle fois, ils sont abandonnés et souillés.
Alors que Nicolas Sarkozy avait promis de les honorer... Honte à lui et à l'ensemble du gouvernement solidaire de M. Bussereau.
Quoi qu'en pensent les anti-impérialistes de profession ou les pseudo-moralisateurs histrionieux : aux Harkis la patrie doit être reconnaissante.
BENJAMIN STORA
"Les nationalistes algériens auront besoin de dénoncer l'existence de collaborateurs pour légitimer leur conception de la nation unanime; des officiers français auront besoin des harkis pour montrer le loyalisme des populations indigènes, désormais pacifiées...
Dans un cas comme dans l'autre, des paysans algériens se retrouvent transformés, à leur corps défendant, en fidèles serviteurs de la France, ou en traîtres absolus à la patrie algérienne.
Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux seront massacrés après l'indépendance en Algérie; d'autres rencontreront les plus grandes difficultés pour s'intégrer à la société française, vivant en situation d'exclus."
"L'abandon des harkis",
in Histoire de la guerre d'Algérie (1954-1962)
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"L'association Harkis et droits de l’Homme demande la démission de Monsieur Bussereau de ses fonctions gouvernementales et son exclusion de l’UMP
Le Secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau était l’invité d’Europe 1 ce mercredi 3 février 2010. Le jour où Hubert Falco présentait au sénat un projet de texte de loi en vue de pénaliser les injures et les diffamations envers les harkis, ce personnage utilise l’expression « harkis » dans une formulation tout à fait douteuse, qui ressemble fort, dans son esprit, à des propos nauséabonds déjà prononcés par d’autres, Georges Frêche par exemple.Voici l’extrait :
Claude Askolovitch: "Vous pouvez jouer sur le rejet de Ségolène Royal par une partie de l'opinion de gauche?"
Dominique Bussereau: "Je n'aime pas le terme de rejet pour Mme Royal, dont j'apprécie peu la politique. Je pense qu'elle a un problème avec l'électorat de gauche."
Claude Askolovitch: "Elle a quand même récupéré des centristes. Ça prouve qu'elle rassemble..."
Dominique Bussereau: "Oui, enfin, elle rassemble des harkis, hein, si vous me permettez l'expression. Des gens qui vont un peu dans cette affaire, parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens d'être élus."
Non, Monsieur Bussereau, nous ne permettons pas l’expression.
L’association Harkis et droits de l’Homme dénonce cet écart de langage inadmissible. Elle attend des responsables politiques de la majorité UMP, membres du gouvernement, députés, sénateurs et candidats aux élections régionales (par exemple Monsieur Couderc, tête de liste aux élections régionales de Languedoc –Roussillon qui a manifesté beaucoup d’intérêt pour les harkis ces derniers jours) le même empressement à condamner de tels propos que celui qu’ils ont mis, fort justement, à condamner ceux de Monsieur Frêche. L’association demande la démission de Monsieur Bussereau de ses fonctions gouvernementales et son exclusion de l’UMP."
(Source : Harkis et Droits de l'Homme)
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Le sarkozysme est le "régime du mépris généralisé" avait dénoncé Ségolène Royal. Ce sont nos compatriotes harkis qui en font aujourd'hui les frais...
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Et l'ex-candidate à la présidentielle demeure fidèle à son engagement contre le sarkozysme : le rassemblement de tous les démocrates et progressistes, la vigilance républicaine et au dépassement du parti socialiste...
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Une alliance Royal
envoyé par BFM. - L'info internationale vidéo.
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