NICOLAS SARKOZY ET LES SUBPRIMES : UNE PROMESSE DE CAMPAGNE, RAPPELLE SEGOLENE ROYAL QUI VEUT NATIONALISER LES BANQUES.
Il faut le dire et le redire... Face à la crise financière mondiale, Nicolas Sarkozy voudrait "moraliser" le capitalisme et condamner la "finance" qui dérape... Or il prônait tout le contraire avant cette crise...
SGOLENE ROYAL
"Quel est le but à atteindre? Edifier, ensemble, une société plus juste, qui retrouve sa cohésion, qui intègre au lieu d'écarter, qui mette à mal privilèges et rentes de situation au profit du progrès pour un plus grand nombre.
[...]
Ses piliers se nomment : rhéabilitation du service public, négociation collective, participation citoyenne, délibération politique, redistribution sociale et fiscale."
La vérité d'une femme
On le sait, la crise dernière a démarré avec les subprimes, ces prêts ou crédits garantis par le logement des emprunteurs les plus modestes... Ce qui a eu pour résultat direct de mettre à la rue des milliers et des milliers de familles aux Etats-Unis, incapables qu'elles étaient de rembourser leurs dettes... Puis de déboucher sur une crise bancaire sans précédent.
Alors, regardez cette vidéo éloquente et affligeante :
Et ensuite, il suffit de se référer à "l'Abécédaire des propositions de Nicolas Sarkozy", et de sélectionner "crédit hypothécaire" pour constater que notre Président, alors candidat, voulait importer ce système, comme le rappelle Ségolène Royal:
"Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages [...].
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants."
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Quelle est donc la doctrine économique, si tant est qu'il en est une, de notre Président, qui, apparemment réagit plus qu'il n'agit? Quitte à renier et surtout à oublier ses promesses passées sans reconnaître jamais ses erreurs...
En attendant, Ségolène Royal en appelle à la loi - pour contraindre les banques à changer leurs règles et à cesser de spéculer en toute impunité - comme à l'Etat - pour procéder à des nationalisations bancaires au moins partielles.
En effet, comment tolérer le sauvetage des banques par les contribuables sans que ceux-ci n'aient prise sur celles-ci? Sans que le peuple, via l'Etat qu'il finance, n'en détienne des parts pour réorienter leurs investissements vers une croissance innovante, efficace parce que juste et solidaire?
Il en va d'un ordre économique, fiscal et financier juste.