SARKOZY, PRESIDENT "CLOWN" VU D'ALLEMAGNE, DE PLUS EN PLUS IMPOPULAIRE EN FRANCE
La presse se fait enfin l'écho de l'agacement suscité dans la presse étrangère par l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine. Un dossier entier lui était récemment consacré par le journal allemand Der Spiegel, intitulé "L'érotisme du pouvoir"... Les derniers sonsages en France donneraient à voir une dégringolade vertigineuse de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy, laquelle s'expliquerait tant par les frasques présidentielles que par son inaction en matière de pouvoir d'achat... (Le président n'aurait plus, aujourd'hui, que 41% d'opinions favorables selon LH2 pour Libération!)
ELIE FAURE
"La vanité et la crainte du ridicule sont les traits les plus saillants du caractère français.
C'est étrange, à coup sûr, la vanité étant neuf fois sur dix la source du ridicule."
"Découverte de l'archipel".
Cette citation d'un auteur peu connu sied à mervielle à l'actuel président de la République française, Nicolas Sarkozy. Sa vanité, après avoir beaucoup agacé dans le monde -de l'Allemagne à l'Afrique en passant par le monde arabo-musulman-, semble aujourd'hui nourrir le ridicule que sa personne comme sa politique d'improvisation suscitent désormais, en France même. A tel point que les candidats de droite de l'UMP aux élections municipales ont fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas que leur "chef" vienne les soutenir sur place!
Ensemble, tout devait devenir "possible", tel était l'un des slogans phares du candidat à la magistrature suprême en 2007. Neuf mois après, les Français semblent comprendre que tout n'était pas "possible", tandis qu'à l'étranger, cette présidence devient de plus en plus "risible"...
"Ridicules": sa pratique du pouvoir, son incapacité de plus en plus manifeste à "habiter la fonction présidentielle, "clef de voûte de nos institutions", sa façon de parler, de vivre "comme un milliardaire exhibitionniste", dixit Ségolène Royal, sa gestuelle même, ses "coups médiatiques", l'étalage volontaire de ses tumultueux secrets d'alcôve, en fait son incapacité à faire le distinguo entre vie publique et vie privée: fondement de la morale de l'action d'un homme d'Etat...
Ségolène Royal, "opposante la plus crédible", selon les sondages, n'a de cesse de dénoncer le style -ridiculement "louis-quatorzien" comme le fond de la politique, évidemment inique, "faite d'imporivsation" et de "mensonges" du président Nicolas Sarkozy
"Vanité": celle d'un candidat et d'un président qui ont trop promis sans tenir ces juteuses promesses. En premier lieu, un "choc de croissance", dont il s'était engagé à aller la chercher "avec ses dents" (sic) et qui n'a abouti qu'à un "choc de défiance", toujours selon l'opposante socialiste Ségolène Royal: une croissance en berne. En second lieu, le combat pour le pouvoir d'achat des Français dont l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine avait promis d'être le "président", avant de se dédire avec fracas lors de sa conférence de presse du 8 janvier 2008.
Manifestations des fonctionnaires, sur les questions de leur maigre pouvoir d'achat et de la réduction drastique annoncée de leurs effectifs, le 24 janvier 2007...
VU DE L'ETRANGER, UN PRESIDENT SANS STATURE...
Déjà en octobre 2007, un édito au vitriol du New York Times qualifiait, le 21 octobre 2007, la nouvelle loi sur l'immigration, et notamment l'amendement ADN, de "loi hideuse" et en appelait directement à Nicolas Sarkozy poour en exiger le retrait.
L'auteur n'hésitait pas à établir une filiation historique entre ce type de politique à l'égard des immigrés et le passé vichyste de la France.
Le journaliste du New York Times de trancher sentencieusement mais avec justesse:
"Nicolas Sarkozy veut être considéré comme un homme d'Etat. Qu'il agisse en tant que tel".
On sait qu'il n'en fit rien, pour son premier ministre, il ne s'agissait là que d'un"détail".
Plus récemment, dans le courrier des lecteurs du Spiegel en date du 28 janvier 2008, un lecteur de Cologne, réagissait au dossier acide consacré au président Sarkozy, intitulé "Un affaire d'Etat, Sarkozy/Bruni, L'érotisme du pouvoir".
La presse étrangère ne ménage par le nouveau ménage du "président" de la République française, en Europe, mais au-delà le monde entier ricane... Le doute sur sa capacité à accéder à la stature présidentielle s'étale un peu partout. Tragique pour la France, "risible" vu d'ailleurs et des caricaturistes qui en font leur miel...
Voici la réaction du lecteur allemand, qui se passe de commentaires:
"Sarkozy n'a pas encore compris que la Grande Nation veut un "Monsieur le président et non pas un clown politique. Mais elle va le lui enseigner".
Ce que l'effondrement de la cote de confiance du président semblerait confirmer...
La chute de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy est confirmée par plusieurs instituts de sondages. Elle est brutale.
VU DE FRANCE, UN PRESIDENT QUI NE TIENT PAS SES PROMESSES...
Il ne faudrait pas pour autant attribuer cette impopularité croissante au seul "style" Sarkozy ou encore à l'abaissement de la fonction présidentielle à laquelle le peuple français assiste jour après jour depuis le 6 mai 2007.
En effet, "vanité" ou mensonges de campagne, le président est aussi jugé à l'aune des promesses qu'il avait martelées lors de sa campagne pour la location de l'Elysée, lesquelles ne sont pas tenues:
l'assainissement promis des finances publiques de la France mis au rancard avec un déficit creusé de 15 milliard d'euros par an de cadeaux fiscaux accordés aux plus fortunés du pays
une "diplomatie des droits de l'homme" démentie caricaturalement par la réception en fanfares du dictateur lybien Kadhafi à Paris
l'augmentation de 25% des petites retraites qui a été revue à la baisse soit 1,1%
"je serai le président du pouvoir d'achat", avait promis le candidat Sarkozy, lequel, une fois élu, a augmenté son propre salaire de 170% au moins, dans un contexte général de baisse du pouvoir d'achat des Français et d'augementation des prix, notamment des denrées alimentaires de première nécessité.
Nicolas Sarkozy, j'ai changé!
Vidéo envoyée par nonolimit06
Celui qui avait promis aux Français d'être le président du pouvoir d'achat, s'est brusquement dédit lors de sa conférence de presse du 8 janvier 2008, humiliant au passage les rares journalistes osant lui poser des questions sur les attentes populaires...
Autre mauvaise nouvelle pour l'Elysée de Nicolas Sarkozy, le moral des ménages français serait au plus bas depuis 1987...
Le moral des Français au plus bas, après à peine un an de présidence Sarkozy...
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La démagogie, sur les questions sociales, du candidat Nicolas Sarkozy semble enfin éclater au grand jour.
En contrepoint, la "rupture stylistique", si l'on peut dire, de cette nouvelle présidence avec les précédentes est nauséabonde. Elle est marquée du sceau de la vulgarité, de l'étalage de l'argent, de la connivence et de l'amitié exclusive avec le grand patronat et les grosses fortunes du show biz, d'une effroyable désinvolture pour la dignité de la fonction présidentielle, du mépris pour les journalistes, le Parlement et même le gouvernement...
Mais peut-on changer à 53 ans? Alors qu'on a été avocat d'affaires, maire de Neuilly-sur-Seine -ville-symbole des ghettos français pour nouveaux ultra-riches-, ministre de l'Intérieur au bilan désastreux?
Le "très-chrétien" président "bling-bling" deviendra-t-il un jour enfin "président de tous les Français", comme l'exige son mandat, généreusement accordé par le peuple?
Il est à craindre que non. Le peuple, au jour le jour, comme l'image du pays, au long cours, en paieront le prix...
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