LA FRANCE "ARROGANTE" SELON SARKOZY, PUNIE PAR BUSH

Quand M. Sarkozy trahit à l'étranger toute la tradition d'indépendance nationale pensée et mise en acte par de Gaulle après la Seconde guerre mondiale, en soutenant une administration Bush férocement francophobe plutôt que le président de la République française, M. Chirac...

CONDOLEEZZA RICE

(conseillère à la Sécurité nationale de M. Bush)

"Il faut pardonner à la Russie, ignorer l'Allemagne, et punir la France."

Condoleezza Rice,

après la chute de Saddam Hussein,

au printemps 2003.

Un exemple parmi tant d'autres des manifestations d'hostilité à la France, après la prise de position de M. Chirac contre la guerre en Irak

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Alors que la France avait pris une position, qu'elle fût intéressée ne nous concerne pas ici, visionnaire s'agissant de l'Irak, alors que les discours francophobes de l'administration Bush et que des manifestations d'hostilité violente, dans la presse britannique notamment, à l'égard de la France s'étaient multipliés, M. Sarkozy  allait rompre la solidarité gouvernementale en désavouant l'action du ministre des Affaires étrangères, de Villepin, et plus tard en dénonçant "l'arrogance" de la France. Belle attitude et belle carrure pour un futur présidentiable!

M. Sarkozy, si fier de rencontrer M. Bush en 2006.

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Paradoxe piquant, c'est la candidate socialiste qui semblait assumer la position chiraquienne et la promotion gaullienne de l'indépendance de la France vis-à-vis des alliés et amis des Etats-Unis d'Amérique. Et ce malgré des polémiques honteuses montées par le parti de M. Sarkozy, visant à la faire passer pour "ennemie d'Israël" au cours de son voyage au Liban:

Juste une mise au point ...
Vidéo envoyée par skidoo

Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle de 2007, assumant le refus chiraquien de la guerre en Irak et renouant avec la position gaullienne d'amitié avec le peuple américain mais aussi d'indépendance vis-à-vis de l'administration Bush, en l'occurence- à Maison-Blanche...

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Qu'en serait-il, si un tel homme parvenait à L'Elysée, de la singularité de la voix de la France, de sa présence dans le monde, forte d'une vieille expérience et de concepts patiemment élaborés? Surtout dans un monde où prévalent, militairement et diplomatiquement parlant, des Etats-Unis d'Amérique certes débarrassés de l'Union soviétique, mais peut-être un peu trop solitaires face aux nouveaux défis planétaires...